Émeline, touchée par un améloblastome malin de la mandibule depuis 2016

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Le plus grand dom­mage dans ce com­bat con­tre cet améloblas­tome de la mandibule, c’est que l’on n’est plus la per­son­ne d’avant. Jamais plus. Il faut se réap­pro­prier une autre image, un autre moi. Tout est à recon­stru­ire à l’intérieur, l’estime que l’on a de soi-même. Mal­gré les douleurs, les hand­i­caps invis­i­bles aux autres, à nos chers autres qui nous con­nais­saient dif­férem­ment de main­tenant. Après 2 ans, je recom­mence à peine à me re-aimer. Le tra­vail est long, haras­sant, inat­ten­du. Je ne lâche rien.

Éme­line

Quoi ? ma gueule ?
C’est ma gueule !
Ma gueule !
Quoi ma gueule ?

Quelle ques­tion aimerais-tu qu’on te pose ?
Vous aimez-vous ?

Alors, le plus grand com­bat dans cette mal­adie, c’est qu’on n’est plus la même. On… on n’est plus jamais la même. Donc, se re-aimer est un tra­vail très long, haras­sant. Ren­tr­er dans le sys­tème posi­tif, pour se re-aimer, se redé­cou­vrir, avec un nou­veau vis­age, tout l’intérieur étant cassé, refait, recon­stru­it. Aujourd’hui, je peux dire que je com­mence, à peine, après 2 ans, à me re-aimer.

Mak­ing off
Quoi ma gueule ? (rires)

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