« L’auriculothérapie, c’est magique ! »

31 décem­bre 2018, quelques heures avant le réveil­lon de la St Sylvestre… Pre­mière séance d’auriculothérapie au cen­tre anti-douleur de Gus­tave Roussy pour Sylvie, notre tré­sorière… Elle raconte.

auriculothérapie

« Depuis avril 2016, j’ai fréquen­té 9 fois le bloc opéra­toire pour des chirur­gies lour­des afin de recon­stru­ire ma truffe. J’ai eu égale­ment 30 séances de radio­thérapie cou­plées à de la chimiothérapie.

Résul­tat, les douleurs, les démangeaisons, les sen­sa­tions de décharges élec­triques (vis­age, cou, cuir chevelu, bras, côtes…) m’accompagnent au quo­ti­di­en. Ces douleurs neu­ropathiques m’empoisonnent la vie et me met­tent de mau­vaise humeur. Ma seule alter­na­tive, pour souf­fler un peu : pren­dre des anti­douleurs de plus en puis­sants avec leur cortège d’effets sec­ondaires dont je me passerais volontiers.

Mais tout a changé le 31 décem­bre 2018. Ce jour-là, en fin d’après-midi, je fais ma pre­mière séance d’auriculothérapie. Cela m’a épuisé mais je me sens telle­ment bien… Je dors comme un bébé. C’est de bon augure pour la nou­velle année !

Qua­tre ans après, je con­tin­ue les séances d’auriculothérapie, afin de recon­necter mes nerfs avec mon cerveau et les mes­sages erronés qu’il envoie. J’ai dû subir qua­tre chirur­gies sup­plé­men­taires pour la recon­struc­tion de mon nez et c’est un peu « le bazar » con­cer­nant la con­nex­ion entre les nerfs et le cerveau qui a du mal à s’approprier ce nou­veau sché­ma corporel.

Les oreilles sont un véri­ta­ble tableau de bord de la représen­ta­tion des zones du corps humain. Le médecin pique sur un « méri­di­en », après avoir lu dans mes oreilles (ce n’est pas une blague !). Par exem­ple, aujourd’hui, alors que je n’ai rien men­tion­né de mes prob­lèmes de ven­tre, le Dr Pailler me demande si je n’ai pas de prob­lèmes sur le bas du ven­tre ou des reins. Elle voit un crois­sant inflam­ma­toire… Bingo !

Les effets de l’auriculothérapie sont qua­si immé­di­ats. Je sens la cir­cu­la­tion, l’énergie qui passe à nou­veau à l’endroit qui était douloureux, comme un flu­ide qui cir­cule à nou­veau. La couleur de ma peau change sur ces zones douloureuses, elle rede­vient rosée. Mes mus­cles se déten­dent, redonnant une symétrie à mes traits.

Ensuite, après avoir dés­in­fec­té à l’HE de lavande, mon médecin me pose des petits clous dans les oreilles pour con­tin­uer à activ­er le qi (l’énergie), ce qui me donne un look genre punk à chien. Mais j’assume com­plète­ment ! Car après la séance, j’ai juste envie d’aller me couch­er et de dormir (dans ma cor­beille !), ce que je fais sur ses con­seils. C’est vrai­ment mag­ique ! Car depuis que j’ai décou­vert cette tech­nique, j’utilise très peu les antidouleurs. » 

Dame Rantan­plan

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