Christine, touchée par par un carcinome adénoïde kystique des glandes salivaires, depuis 2009

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Ma gueule ? Et alors ?
C’est ma gueule !
Ma gueule, quoi !
Quoi, ma gueule ?

Quelle ques­tion aimerais-tu qu’on te pose ?

Qu’est-ce qui m’a per­mis d’avancer dans cette maladie ?

Ce qui a été le plus moti­vant…, pour moi, dans… pour avancer dans cette mal­adie, c’était… le fait que j’aie des enfants qui…, à l’époque, avaient 7… 7 ans, mon fils, et 10 ans, ma fille. Et… mes enfants, ils ont besoin de leur maman. Donc, il fal­lait que j’avance, il fal­lait pas que je lâche, il fal­lait vrai­ment pas que je lâche. Ils avaient vrai­ment besoin de moi. C’est ce qui m’a motivée le plus ! Pour eux, il fal­lait que j’avance. Mon mari aus­si, mais mes enfants surtout.

Donc ça, ça a été la pre­mière chose qui m’a… qui m’a vrai­ment… aidée pour avancer. Et puis…, pen­dant ces moments dif­fi­ciles, qui représen­tent pas seule­ment des semaines, pas seule­ment des mois mais quelques… des années, on a été… énor­mé­ment aidés par des amis… autour de nous. Donc, tout le côté matériel était pris en charge par les amis. Notam­ment…, mon mari avait un petit plat qui était fait tous les soirs quand il ren­trait du tra­vail. Il avait juste à pren­dre les enfants, à s’occuper des enfants, ce qui était… déjà bien. Et… tout ce groupe d’amis a fait en sorte que… que, vrai­ment, je sois le mieux pos­si­ble et que la famille soit le mieux pos­si­ble et ça, je ne saurais assez… les… les en remercier.

Et puis aus­si, Chan­tal ! Chan­tal…, c’est l’amie qui m’a… accueil­lie quand j’étais en radio­thérapie. Elle m’a accueil­lie chez elle. Chan­tal est une amie très chère, qui a aus­si eu un can­cer, et est passé au tra­vers de cette mal­adie égale­ment. Et… Chan­tal m’a accueil­lie, elle a fait en sorte que je sois le mieux pos­si­ble, m’a fait des petits plats, à tou­jours veil­lé à ce que je ne me laisse pas aller… quand je com­mençais à avoir le moral qui bais­sait, à… plus avoir envie de rien et que c’était dif­fi­cile. Elle… elle pre­nait du temps. Elle… elle a passé… elle a partagé des moments avec moi, beau­coup par­lé, a pris le temps de… de sor­tir, un petit peu, très peu, parce que c’était… c’était dif­fi­cile. Mais… voilà ! Elle… elle a vrai­ment pris soin de moi et… et tout ça, tout ça, vrai­ment, tout ça, toutes ces per­son­nes autour de moi, là… Je me suis sen­tie soudain que j’ai… que j’avais de l’importance, quoi ! Qu’il fal­lait pas que je me laisse aller, qu’il fal­lait pas que je m’en aille et ça m’a per­mis d’avancer, de… con­tin­uer à me bat­tre con­tre cette maladie.

Mak­ing off

Ma gueule, quoi !
Ma gueule, quoi ! 

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